Tom Clancy's Endwar : La der' des der' ?

Advend War ?

Une fois n'est pas coutume, le cadre du jeu est 'original', du moins à première vue. Inspiré d'un livre de Tom Clancy, il nous place dans un futur assez proche (2016). Et le futur ressemble furieusement au passé ! A croire que ce bon vieux Tom est resté bloqué aux années de la Guerre Froide, puisque la Russie attaque par surprise la France, en essayant de faire passer cette invasion pour une invasion Américaine ; le tout sous fond de lutte pour les ressources.

Si à n'en pas douter, la prochaine guerre sera 'énergétique', on est quand même déçu de retomber dans les poncifs habituels du 'méchant Russe' qui attaque l'occident. La mise en scène, à travers quelques dialogues, n'est d'ailleurs pas à la hauteur et ne renforce guère la crédibilité de l'ensemble. Dommage, on se consolera en se disant que la première campagne a pour cadre des lieux pas trop exotiques comme Paris, ou Rouen. Assez original de pouvoir se livrer bataille à quelques encablures de la Tour Eiffel !

Si l'enrobage diffère donc de Advance Wars par une approche plus réaliste (mais pas trop non plus puisque votre commandant se montre assez sympa et compréhensif), le principe est la copie-calque. La grille en carré est remplacée par une grille en hexagone, ce qui n'est pas un mal, et on déplace ses unités, chacun à son tour, à la croix ou au stylet. Sauf qu'ici le stylet répond très bien, et même mieux que la croix. Rien de plus facile que de sélectionner une unité, voir en un clin d'oeil son champ d'action, et l'envoyer se déplacer à tel endroit.

Si la manipulation est aisée, les informations sur les unités sont moins accessibles. Il est regrettable de constater que l'écran supérieur à tendance à ne servir à rien, et qu'il faut sélectionner chaque unité et appuyer sur une touche pour voir ses caractéristiques détaillées. Dommage, de ce côté Advance Wars était limpide. A noter que le nombre de caractéristiques a un peu été réduit : On ne trouve par exemple plus la notion de carburant. Le lieu de la bataille (forêt, route...etc) a en revanche toujours une influence sur l'attaque ou la défense.

Côtés forces en présence, c'est à croire que la technologie n'évolue pas si vite : en 2016, on retrouve à quelques détails près les armes d'aujourd'hui : Infanterie, DCA, porte-avion, sous-marin, chasseur, tanks, etc...Rien que du classique ! Avec les habituelles forces et faiblesses : l'infanterie a le gros avantage de pouvoir capturer les bases ennemies, la DCA est meurtrière face à un aéronef mais vulnérable face à une unité terrestre, bref la victoire reposera sur une adaptation constante aux ennemis rencontrés.