Késako ?
Dans l’éventualité où vous n’avez pas jamais joué à ce titre à l’ambiance d’une teinte très pastel, Animal Crossing vous propose d’errer dans une ville peuplée exclusivement par des animaux. Quant au but, ce n’est pas compliqué puisqu’il est inexistant : comme dans la vie, quoi. Si on abandonne toute question métaphysique, le but de votre existence virtuelle est déterminé par le joueur, que ce soit d’avoir la plus belle demeure (de nouvelles salles ont été ajoutées sur DS) ou même une ville parfaite, de se faire détester par son entourage ou même de faire le plus de fric possible.Si vous avez déjà entendu parler du titre, peut-être avez-vous entendu dire que les possibilités de tâches étaient infinies. Sans vouloir faire éclater la bulle de personne, cette dernière affirmation n’était pas du tout exacte puisque le nombre de choses à faire dans votre ville se compte sur les doigts. En soi, cela évite d’être débordé ou encore d’être scotché à sa manette pour une journée. Le titre avait et a toujours la vocation d’un jeu servant à faire passer le temps, et ce, sur de courts intervalles. Il faut préciser que l’intérêt d’un tel jeu vient du fait qu’il prend en compte le temps et que le village évolue avec ou sans vous, ce qui a pour effet de vous forcer le bras pour que vous y jouiez un peu tous les jours. Que ce soit pour récolter les fruits ou les fossiles qui viennent d’apparaître dans votre voisinage ou encore pour rencontrer les visiteurs qui pourraient vous amener des présents. Du fait que le jeu se joue sur de courtes périodes, et ce de façon quotidienne, une console portable ne serait-il pas le support ultime?
'Quoi de neuf docteur?'
Comme si Nintendo allait changer ses formules...Même si le roi incontesté de la suite à outrance à effectivement fait quelques efforts pour agrémenter l’expérience après ces trois semaines de joutes relativement intensives, je réalise que je me retrouve à faire exactement les mêmes choses que sur GameCube : pêcher, creuser, récolter et vendre. Fondamentalement, le jeu est identique, à l’exception de quelques éléments négligeables sur la mécanique même du jeu.Avant que certains d’entre vous n’éclatent en sanglots, précisons que nos amis nippons se sont plutôt concentrés à améliorer le jeu d’une façon plus marginale. Marginale n’est peut-être pas approprié puisque les fans repéreront ces subtiles changements après seulement quelques minutes de jeu. Le genre de petits détails qui agaçaient sans être une véritable menace à l’appréciation générale du titre. On a qu’à penser à Blather (le hibou du musée) qui est maintenant capable d’analyser les fossiles (fini le postage de fossiles et ses délais !) ou au support de l’écran tactile qui facilite les transactions mobilières entre vous et Nook.
Cette dernière caractéristique propre au DS donne finalement une vraie commodité au titre. Organiser son inventaire, dessiner des motifs ou écrire des messages devient soudainement aussi rapide que commode. En soi, il s’agit d’un avantage majeur face à son grand frère sur console de salon. L’implication du stylet ne se limite pas là puisqu’il est également possible de contrôler le personnage comme on le faisait dans Trace Memories (Another Code). On pourrait débattre sur les avantages et désavantage vis-à-vis la croix multidirectionnelle, mais sachant qu’il est possible de changer à tout moment on ne peut pas véritablement décrier son implémentation qui reste tout à fait correcte, soit dit en passant.
Le style graphique quant à lui reste dans la même palette, mais pour le reste de la présentation la DS propose quelques particularités appréciables. D’un coup de baguette, Nintendo nous offre un monde à l’aspect sphérique (comme sur la pochette) qui en plus de donner une drôle d’impression, nous permet non seulement de voir ce qui se trouve à l’horizon, mais également ce qui se trouve dans le ciel. La nouvelle perspective sur ce monde coloré, permet ainsi de voir plus loin et... plus haut puisque l’écran supérieur sert habituellement à afficher le ciel et de ce fait les conditions atmosphériques qui s’abattent sur votre village.
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